Ouvert gratuitement pour tous les vacanciers et les touristes, le musée de l’Artillerie de Draguignan, dans le département du Var, est classé Musée de France. On y trouve plusieurs collections d’éléments, d’objets et d’engins relatifs aux différentes guerres qu’a traversées la France à partir du Moyen-âge jusqu’à la fin de la Seconde Guerre Mondiale. On peut y admirer notamment des canons, des armes individuelles, des munitions, des uniformes, mais aussi des reconstitutions diverses. En somme, cet endroit retrace le développement technique et tactique de l’Artillerie française pendant plusieurs siècles.
Le musée et ses collections
C’est en 1982 qu’on a inauguré ce site touristique exceptionnel. Il est niché dans les environs de l’Ecole de l’Artillerie de la ville et est même rattaché à celle-ci. C’est l’héritier direct du musée de Fontainebleau ravagé en 1940 pendant la Seconde Guerre Mondiale. Il hérite également des collections des Grands Maitres de l’artillerie de l’ancien régime sis à l’Arsenal à Paris en 1685.
Les principaux éléments exposés dans ce musée font tous référence à la richesse en artillerie de l’hexagone et d’autres nations, son évolution et son développement à travers le temps.
Mais cet endroit est aussi plus qu’un simple lieu d’expositions. Il représente aussi un lieu de recherche scientifique et un centre de découverte mélangeant pédagogie et réflexion, qui est entre-temps ouvert au grand public.
Parmi les collections, on peut y apprécier des pièces d’artillerie grandeur nature venant de plusieurs pays comme la Russie, la Grande-Bretagne, l’Allemagne, le Japon, les États-Unis et bien sûr, la France, des engins divers, des fusées, des matériels des XVIIIe et XIXe siècles, mais aussi des peintures de tout genre.
L’AMAD ou Association des amis du musée de l’artillerie à Draguignan
Le colonel Giaume en sa qualité de premier conservateur crée l’Association de soutien au musée en juillet 1901. Au début, l’association portait le nom de « Association des Amis du musée du canon et des artilleurs ». En 1993, elle devient
AMCA ou « Amis du Musée du Canon et des Artilleurs ») sur les propositions du général Michel Robert, le successeur du colonel Giaume, puis AMAD « Amis du Musée de l’Artillerie à Draguignan » au 18 janvier 2003, suivant ainsi le changement de dénomination du musée. En 2004, la présidence du lieu a été transmise au général René Gangloff.
Cette association gère à la fois le musée et veille aussi à son développement en fournissant de nouveaux éléments permettant de le faire connaitre à un public encore plus large. En outre, l’association prend en charge la rénovation et l’extension du musée via son comité de suivi-coordination et de pilotage créé en 2011.